L’oreille

L’Audio-Psycho-Phonologie agit sur l’écoute en stimulant en premier l’organe de l’écoute : l’oreille.
L’anatomie de l’oreille met en évidence le rôle d’écoute de l’oreille, son fonctionnement ainsi que son rôle de régulateur de l’équilibre.
Nous pouvons noter, de plus, que le rôle premier de l’oreille est celui de recharger en énergie le cerveau.

I. L’oreille externe est constituée du pavillon de l’oreille (qui aide à localiser les sources sonores) et du conduit auditif. Ce dernier se termine par le tympan, qui réagit aux variations de pression comme la membrane d’un microphone.

De l’autre côté de la porte, il y a un espace plus grand qui est en fait assez petit. C’est l’oreille moyenne. L’oreille moyenne se trouve dans une sorte de couloir ou de connexion avec le nez et la gorge. C’est la trompe d’Eustache.
Dans l’oreille moyenne, nous voyons trois petits os qui bougent à l’intérieur de cet espace : le marteau, l’enclume et l’étrier. Le marteau est attaché à la membrane tympanique, tandis que l’étrier est indépendant de la fenêtre ovale (membrane tympanique de petite taille, de forme ovale). Il est possible de le reculer légèrement de cette fenêtre ovale.

II. L’oreille interne contient deux éléments :

1. Trois canaux semi-circulaires : ils sont disposés dans trois dimensions de l’espace, à un angle de 90°. Cela nous permet de contrôler et de percevoir parfaitement chaque mouvement. Ils donnent également au cerveau des informations correctes sur la position du corps et nos mouvements. À la base de ces trois canaux semi-circulaires, on trouve l’”utricule“. Il percevra les sons plus généraux, les sons graves jusqu’à 750 Hz. Cette perception générale des sons aidera à stimuler le système vestibulaire, car cette partie est connectée à la partie du cerveau responsable de l’équilibre (la région motrice). Il va envoyer les informations de ces basses fréquences au cerveau.
Cette partie est également connectée à tous les muscles mobiles du corps (y compris notre bouche). Tous les muscles nécessaires au mouvement sont dirigés à partir d’ici. Dans le même temps, il existe également une connexion à tous les organes du ventre. C’est pourquoi le système neuro-végétatif est si étroitement lié à son fonctionnement.

2.  La cochlée (“coquille d’escargot”) : une bande en forme de spirale d’env. 3,5 cm recouverts de 22000 cellules ciliées. A la fin de la cochlée se trouvent les fréquences les plus basses – c’est ici qu’elles sont soumises à une perception auditive très fine. Seules 200 cellules fournissent des informations complémentaires aux informations générales fournies par l’utricule. C’est pourquoi ils doivent bien travailler ensemble.
Au fur et à mesure que nous suivons le début de la cochlée, nous trouverons des fréquences de plus en plus élevées. À l’entrée de la cochlée se trouvent les plus hautes fréquences.